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Les paradis artificiel. Le monde est cruel, je ne suis que son reflet.

Photo de krusty-clown

krusty-clown

Description :

MA MERE M'A DONNE CENT SOUS
POUR M'ACHETER DES BRETELLES
J'AI GARDE MES CENT SOUS
POUR ALLER AU BORDEL
CHEMIN FAISANT
J'AI RENCONTRE GRAND MERE
OU VAS TU MON ENFANT
JE M'EN VAIS AU BORDEL
GARDE TES CENT SOUS
JE FERAI BIEN L'AFFAIRE
J'AI GARDE MES CENT SOUS
ET J'AI BAISE GRAND MERE
CHEMIN RENTRANT
J'AI RENCONTRE MON PERE
D'OU VIENS TU MON ENFANT
JE VIENS DE BAISER GRAND MERE
FILS DE SALAUD
TU VIENS DE BAISER MA MERE
SALAUD TOI MEME
TU BAISES BIEN LA MIENNE

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«Tape-toi la terre entière, suce des queues, pratique le triolisme et la sodomie en plein air, sur des parkings par exemple, puisqu'il n'y a que ça qui t'intéresse. Les préservatifs machin : plus rien ne t'empêche d'être une salope.»

«Tape-toi la terre entière, suce des queues, pratique le triolisme et la sodomie en plein air, sur des parkings par exemple, puisqu’il n’y a que ça qui t’intéresse. Les préservatifs machin : plus rien ne t’empêche d’être une salope.»


Choisir la vie, choisir un boulot, choisir une carrière, choisir une famille, choisir une putain de télé à la con, choisir des machines à laver, des bagnoles, des platines laser, des ouvres boîtes électroniques, choisir la santé, un faible taux de cholestérol et une bonne mutuelle, choisir les prêts à taux fixe, choisir son petit pavillon, choisir ses amis, choisir son survet' et le sac qui va avec, choisir son canapé avec les deux fauteuils, le tout à crédit avec un choix de tissu de merde, choisir de bricoler le dimanche matin en s'interrogeant sur le sens de sa vie, choisir de s'affaler sur ce putain de canapé, et se lobotomiser aux jeux télé en se bourrant de MacDo. Choisir de pourrir à l'hospice et de finir en se pissant dessus dans la misère en réalisant qu'on fait honte aux enfants niqués de la tête qu'on a pondu pour qu'ils prennent le relais, choisir son avenir, choisir la vie. Pourquoi je ferai une chose pareille ? J'ai choisi de ne pas choisir la vie J'ai choisi autre chose, les raisons... Y' a pas de raisons. On n'a pas besoin de raisons quand on a l'héroïne.


LILLE.

Dans l'éventail des amours possibles, il y en est un de la pire espèce. Sa cruauté est telle qu'il tue ses victimes. On l'appelle l'amour non partagé. Celui là je le connais, je suis experte en la matière. Dans la plupart des histoires d'amour, les sentiments sont réciproques, et dans les autres ? Et nous alors ? Les laissées pour compte ? Nous qui aimons sans retour, tout seul, dans notre coin ? Nous sommes les victimes de l'amour à sens unique, les oubliés dans la distribution du bonheur. Nous sommes les mal-aimés, les bancales, les handicapés du c½ur, et ça ne nous donne même pas le droit à des places réservées au parking.
Moi aussi je vais me prendre en photo le cul en l'aire, le string qui dépasse, avec un sous tif trop petit wonderbras dans une position lascive devant ma webcam de pétasse pour la foutre sur mon blog de merde ou mon Facebook a la con, pour faire bavé tout les petits puceaux en manque de sexe de mon réseau social. Tout le monde a droit a son quarts d'heurs de gloire.
I'm not there (face de book )
.
T'es le genre de fille qu'on regarde de loin en s'imaginant la connaître parce que tu te dévoiles si facilement. T'es le genre de fille au contact facile, au sourire amical, au regards perçant et au charme désarmant, qui d'un aire absent parle de la pluie et du beau temps. Se laissant draguée gentiment, par des hommes inintéressant, sachant que le lendemain tu n'en fera rien.T'es le genre de fille à qui on dit : « tu m'as plus dés que je t'es vue. ».Tu n'ai pas le genre de fille dont on tombe amoureux. 

Que le sort de l'irréprochable vestale est heureux !
Le monde oubliant, par le monde oublié ;
Éclat éternel de l'esprit immaculé !
Chaque prière exaucée, et chaque souhait décliné
Que le sort d'une Vierge peut exciter l'envie !
Vertueuse, elle mène une tranquille vie ;
Des esprits bienfaisants, pleins d'innocents mensonges,
Font naître et voltiger ses plus aimables songes.

Vous qui dans les langueurs d'un esprit monastique,
Ignorez de l'amour l'empire tyrannique,
Que vos c½urs sont heureux puisqu'ils sont insensibles.
Tous vos jours sont sereins, toutes vos nuit paisibles.
 
O vous les bienheureuses vestales
Douces compagnes irréprochables, que vos c½urs sont heureux puisqu'insensibles
O soleil plein la tête, ô grâce profonde
Vertu, fille du ciel, oubli sacré du monde

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#Posté le jeudi 08 mars 2007 16:36

Modifié le dimanche 03 juin 2012 03:45

Ici tout l'monde r'garde mal, tout l'monde parle mal pour une Pallmall une malbar sa par en carnage.

Ici tout l'monde r'garde mal, tout l'monde parle mal pour une Pallmall une malbar sa par en carnage.



"Pour certains j'étais le parfaite exemple du symdrome de l'éxitation génital persistant mais pour la pluparts j'étais simplement une fille qui avait le feu au cul.
Regardez-les, ils sont là, insousiants complétement inconsiant qu'une anomalie de la nature évolue parmie eux, par ce que c'est ce que je suis, ya pas à dire, une mutante, grotesque abomination, une adorable petite monstruosité.
Oh minute, minute...Regardez moi se Badboy qui se la péte, à votre avis armé ? Il tire des banioles ? Oué je suis sûr ! Détention de drogue, hmmm... Agréssion, Viole, meurtre ? Voilà qui deviens intéressant...Tss, J'le tiens...Peut importe son cul, il sais pas se qui me branche, il n'est qu'un bout de viande dertiné à nourrir la bête affamé, une bête si singuliere que je suis certaine d'être la seule de mon espèce... Les médecins pensent que je suis une anomalie génétique mais moi je crois que je suis un bond dans l'évolution, une femme du future qui se nourrie d'orgasme au même titre que vous engloutissez des Hambourgers ou des frites. L'un comme l'autre je suis pas une fille normal, et parfois, la plupart du temps je voudrais pouvoir trouver plus qu'un mec normal..."



Ah oui, c'était la première fois de ta vie que tu prenais de l'ecstasy, pas vrai ? Ah, je me rapelle, tu était vraiment mignonne à voir, avec la pupille dilatée jusqu'au bord des yeux, comme un bébé, dans La Strada de Fellini il y a une scène dans un village où Gelsomina rencontre un garçon schizophrène, dans la version japonaise la pluspart du temps elle est coupé, tu acais exactement les même yeux qie ce garçon, Keiko t'a montré une danse latino, et elle t'a critiquée parce que ta façon de danser n'était pas du tout sexy, alors elle a commencé un streap-tease, c'est sa ?

S'il n'y aurait pas eu cette motivation du danger pour sa vie il n'y aurait pas eu d'évolution, pas de progrès, et personne n'aurait pensé à parler, pourquoi y a-t-il des gens qui n'aprennent les langues étrangères qu'une fois adultes ? parce qu'iles ont besoin d'être poussés par la nécessité pour apprendre, c'est ce qu'ont fait nos ancêtres, bien sûr ça a pris un temps inconcevable; et puis ce n'était pas comme mémoriser une lanhue étrangère, ils ont inventé le langage, et qui donc a inventé le langage µ? pour la chasse ou pour se chauffer autour du feu, il n'y a pas besoin de mots, alors qui est-se ? moi je dis que ce sont les condamnés à mort et les esclaves, ou les infirmes de naissance qui ne pouvaient pas aller à la chasse, il leur dallait une justification, une excuse, il fallait qu'ils s'expliquent, ils avaient besoin de donner une explication pour échapper à la mort, c'est eux qui sont à l'origine du lagage, c'est ça les origine des contes, des monogatari, le langage, ça vient des masochistes, les sadiques, eux, ils foutent des bâtons de rouge à lèvres dans le cul des masochistes en rigolant, ils se branlent en se fendant la gueule, c'est tout, mais toi tu étais magnifique, tu veux savoir pourquoi tu étais magnifique ? parce que si tu avais crié "non!" ou pleuré ou si tu t'étais mise encolère, notre jeu sadomaso se serait mis en game over, moi je fait toujours toujours toujours toujours toujours toujours le même cauchemar, je vois des images du soulèvement du ghetto de Varsovie.

"Monologue sur le plaisir , la lassitude et la mort" Murakami Ryû THANATOS
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#Posté le vendredi 09 mars 2007 10:30

Modifié le mercredi 01 décembre 2010 16:06

Comment ne pas aimer cette odeur de sang qui me remonte tout doucement au narine, un coeur encore frémissant entre les doigts qui se débats à son rythme laissant s'échappé des éffusions assayant mon visage.

Comment ne pas aimer cette odeur de sang qui me remonte tout doucement au narine, un coeur encore frémissant entre les doigts qui se débats à son rythme laissant s'échappé des éffusions assayant mon visage.
 

Les Onze Mille Verges ou les Amours d'un Hospodar, Apollinaire.

Mais ses mains glissaient sur leurs corps moites et polis qui se lovaient comme des serpents. Alors voyant qu'elles écumaient de volupté, et furieux de ne pouvoir la partager, il se mit à claquer de sa main ouverte le gros cul blanc qui se tenait à sa portée. Comme cela semblait exciter considérablement la porteuse de ce gros cul, il se mit à taper de toutes ses forces, si bien que la douleur l'emportant sur la volupté, la jolie fille dont il avait rendu rose le joli cul blanc, se releva en colère en disant :

- Salop, prince des enculés, ne nous dérange pas, nous ne voulons pas de ton gros vit. Va donner ce sucre d'orge à Mira. Laisse nous nous aimer, N'est ce pas Zulmé ?

- Oui ! Toné! répondit l'autre jeune fille.

Le prince brandit son énorme vit en criant:

- Comment, jeunes salaudes, encore et toujours à vous passer la main dans le derrière ! Puis saisissant l'une d'entre elles, il voulut l'embrasser sur la bouche. C'était Toné, une jolie brune dont le corps tout blanc avait aux bons endroits, de jolis grains de beauté qui en rehaussaient la blancheur ; son visage était blanc également, et un grain de beauté sur la joue gauche rendait très piquante la mine de cette gracieuse fille. Sa poitrine était ornée de deux superbes tétons durs comme du marbre, cernés de bleu, surmontés de fraises rose tendre et dont celui de droite était joliment taché d'un grain de beauté placé là comme une mouche, une mouche assassine.

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#Posté le samedi 10 mars 2007 12:42

Modifié le mardi 06 décembre 2011 15:34

Seule les battements de ton coeur peuvent me calmé.

Seule les battements de ton coeur peuvent me calmé.


«On n'était même pas des artistes maudits, on n'était pas des artistes. On avait tenté de détourner l'art à notre petit profit : on voulait la gloire et le pognon. On ne devient pas une star pour de mauvaises raisons. On n'avait pas d'idées à défendre, pas d'idéaux, pas de passion, pas de talent, à peine une âme. En fait, c'était moral, c'était bien fait. On était des arrivistes maudits. Ca ne nous aurait pas dérangés de faire de la merde, pour peu qu'on nous adule et qu'une foule en délire hurle nos noms connus devant des boîtes de nuit.»


La délivrance signifie seulement le laps de temps ou notre esprit est plus conscient de se qui l'entoure, que notre corps s'élève au-dessus de monde, que les sens s'affutent au point de nous enivré de la moindre sensation, et nous entrainent à l'apogée de nos désirs. D'autre appel ça les drogues.

Le coeur bat plus vite, ces battements représentant le rythme de notre vie, ou le tic tac d'une bombe annonçant notre future mort, celle qui vous emportera sans prévenir un soir dans votre lit à coté de votre compagnon ou avec des signes avant coureur, ceux qui vous appel avec des grand signe pour vous dire d'arrêter les dégâts, et faira votre souffrance lors de la dernière overdose. Mais comment résisté à la décadence de l'âme. A l'enivranse des péchés. Le gouts de la chaire qui s'entrelace dans vos bras quand de votre bouche vous goutez ces saveurs.
J'ai décidé qu'il n'y avait rien de plus beau au monde, rien de plus sensuelle ou érotique, de plus enviable que cette sensation de liberté totale. De choix multiple mélangeant possibilité et interdiction, proposant sans imposé, comme s'il n'y avait aucune répercutions, aucun sacrifices. Laissant l'imagination vagabondé à ces réflexions, à ces constatations sur l'ancienne vie, celle qui vous a abandonné avant d'avoir succombé à la tentation. Rien de plus que le plaisir, plus de mécontentement, C'est pire que le vide, mais c'est mieux que le plein. Les odeurs sont douce, les envies tentatrice, nos caprices deviennent nos prochaines actions.

Seule les battements de ton coeur peuvent me calmé.
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#Posté le dimanche 11 mars 2007 11:05

Modifié le mardi 06 décembre 2011 15:35

Ma jupe est mini Mes collants sont flashys Mon T-Shirt est trop p'tit Et mes lunettes sont en plexi J'prends ma douche habillée Parce que j'aime bien rester mouillée J'suis soubrette à mi-temps Et jardinière à plein temps J'bois des coups Dans des boîtes branchées J'passe des soirées Avec mes copains pédés J'suis plus branchée Champagne Que week-end à la campagne J'vends pas mon corps au premier v'nu J'suis pas prête à m'mettre toute nue J'ai un look du tonnerre J'suis une nana d'enfer Quand je marche dans la rue On s'retourne pour mater mon cul J'aime pas les mecs qu'assurent Qui font importer leurs chaussures Qu'ont une porche Carrera Et savent rien faire de leurs dix doigts Mon copain Michel-Ardouin Il a cinquante balais Il m'emmène le week end A Courchevel dans son chalet Et quand sa femme l'appelle Alors que je lui roule des pelles Il décroche le téléphone En me disant "T'es la plus bonne" J'habite en Angleterre Les mecs me trouvent sexy Avec eux je bois des bières Je suis dans leur galaxie La-bas je suis l' étrangère Tout le monde m'apprécie Avec mes jambes à l'air et mon anorexie Je les mets tous à terre Et les hommes balbutient Que j'ai un accentd'enfer un air d'aristocratie Je cultive l'adultère Pour la décromatie Je reste célibataire Contre l'orthodoxie Le rock est populaire Le sexe c'est l'orgie La coke est salutaire L'exta c'est le paradis Je ne vis pas sans guerre je n'vis pas sans hérésie avec les prolétaires j'lutte contre la bourgeoisie




 Ma jupe est mini Mes collants sont flashys Mon T-Shirt est trop p'tit Et mes lunettes sont en plexi J'prends ma douche habillée Parce que j'aime bien rester mouillée J'suis soubrette à mi-temps Et jardinière à plein temps J'bois des coups Dans des boîtes branchées J'passe des soirées Avec mes copains pédés J'suis plus branchée Champagne Que week-end à la campagne J'vends pas mon corps au premier v'nu J'suis pas prête à m'mettre toute nue J'ai un look du tonnerre J'suis une nana d'enfer Quand je marche dans la rue On s'retourne pour mater mon cul J'aime pas les mecs qu'assurent Qui font importer leurs chaussures Qu'ont une porche Carrera Et savent rien faire de leurs dix doigts Mon copain Michel-Ardouin Il a cinquante balais Il m'emmène le week end A Courchevel dans son chalet Et quand sa femme l'appelle Alors que je lui roule des pelles Il décroche le téléphone En me disant "T'es la plus bonne" J'habite en Angleterre Les mecs me trouvent sexy Avec eux je bois des bières Je suis dans leur galaxie La-bas je suis l' étrangère Tout le monde m'apprécie Avec mes jambes à l'air et mon anorexie Je les mets tous à terre Et les hommes balbutient Que j'ai un accentd'enfer un air d'aristocratie Je cultive l'adultère Pour la décromatie Je reste célibataire Contre l'orthodoxie Le rock est populaire Le sexe c'est l'orgie La coke est salutaire L'exta c'est le paradis Je ne vis pas sans guerre je n'vis pas sans hérésie avec les prolétaires j'lutte contre la bourgeoisie





Phèdre
Mon mal vient de plus loin. À peine au fils d'Égée
Sous les lois de l'hymen2 je m'étais engagée,
Mon repos, mon bonheur semblait être affermi,
Athènes me montra mon superbe ennemi.
Je le vis, je rougis, je pâlis à sa vue ;
Un trouble s'éleva dans mon âme éperdue ;
Mes yeux ne voyaient plus, je ne pouvais parler ;
Je sentis tout mon corps, et transir3 et brûler.
Je reconnus Vénus et ses feux redoutables,
D'un sang qu'elle poursuit tourments inévitables.
Par des v½ux assidus je crus les détourner :
Je lui bâtis un temple, et pris soin de l'orner ;
De victimes moi-même à toute heure entourée,
Je cherchais dans leurs flancs ma raison égarée.
D'un incurable amour remèdes impuissants !
En vain sur les autels ma main brûlait l'encens :
Quand ma bouche implorait le nom de la déesse,
J'adorais Hippolyte, et le voyant sans cesse,
Même au pied des autels que je faisais fumer.
J'offrais tout à ce dieu, que je n'osais nommer.
Je l'évitais partout. Ô comble de misère !
Mes yeux le retrouvaient dans les traits de son père.
Contre moi-même enfin j'osai me révolter :
J'excitai mon courage à le persécuter.
Pour bannir l'ennemi dont j'étais idolâtre,
J'affectai les chagrins d'une injuste marâtre ;
Je pressai son exil, et mes cris éternels
L'arrachèrent du sein, et des bras paternels.
Je respirais, ¼none. Et depuis son absence,
Mes jours moins agités coulaient dans l'innocence ;
Soumise à mon époux, et cachant mes ennuis,
De son fatal hymen je cultivais les fruits.
Vaines précautions ! Cruelle destinée !
Par mon époux lui-même à Trézène amenée,
J'ai revu l'Ennemi que j'avais éloigné :
Ma blessure trop vive aussitôt a saigné.
Ce n'est plus une ardeur dans mes veines cachée :
C'est Vénus toute4 entière à sa proie attachée.

CAMILLE
Y croyez-vous, vous qui parlez ? Vous voilà courbé près de moi avec des genoux qui se sont usés sur les tapis de vos maîtresses, et vous n'en savez plus le nom. Vous avez pleuré des larmes de joie et des larmes de désespoir ; mais vous saviez que l'eau des sources est plus constante que vos larmes, et qu'elle serait toujours là pour laver vos paupières gonflées. Vous faites votre métier de jeune homme, et vous souriez quand on vous parle de femmes désolées ; vous ne croyez pas qu'on puisse mourir d'amour, vous qui vivez et qui avez aimé. Qu'est-ce donc que le monde ? Il me semble que vous devez cordialement mépriser les femmes qui vous prennent tel que vous êtes, et qui chassent leur dernier amant pour vous attirer dans leurs bras avec les baisers d'une autre sur les lèvres. Je vous demandais tout à l'heure si vous aviez aimé ; vous m'avez répondu comme un voyageur à qui l'on demanderait s'il a été en Italie ou en Allemagne, et qui dirait : Oui, j'y ai été ; puis qui penserait à aller en Suisse, ou dans le premier pays venu. Est-ce donc une monnaie que votre amour, pour qu'il puisse passer ainsi de mains en mains jusqu'à la mort ? Non, ce n'est pas même une monnaie ; car la plus mince pièce d'or vaut mieux que vous, et dans quelques mains qu'elle passe elle garde son effigie.

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